- Avec un bon vieux placebo, ça sert à rien mais ça rassure sinon le patient du moins sa famille.
- Avec un médicament ou du glucose pour remettre le malade d'applomb.
- En demandant son avis au patient...
Tout le monde s'accorde plus ou moins sur la nécessité de placer le pays sous perfusion pendant quelques temps pour permettre une relance économique.
Mais quand on voit ce qui se passe actuellement sur Port Au Prince et dans pas mal de coin du pays on peut douter sérieusement de l'utilité des actions mises en place.
Des armées de gens équipé d'un balai s'obstinent à "nettoyer consciencieusement les rues à raison de trois balayeurs par mètres carrés, ailleurs ce sont des HIMO de réhabilitation de piste où des escouades font du reprofilage routier à l'aide d'une machette (ben oui le bailleur de fonds paye les ouvriers mais pas les outils...)
Dans ces conditions la majorité des gens refusent de se plier à ce genre de mascarade (on peut être pauvre et rester digne)
Tant mieux pour les gens qui vont pouvoir toucher le salaire minimum pendant quelques jours, mais une fois le programme terminé que restera t'il?
Alors ne systématisons pas certains s'efforcent de faire des choses intelligentes et il faut leur rendre hommage, mais il faut bien dire que ça part dans tous les sens.
ans le bas nord ouest en concertation avec les mairies, on va essayer de mettre plusieurs projets sur pied:
- Sur Bombardopolis: le PDLB disposait déja d'un budget de 6 M de gourdes pour la réhabilitation des axes principaux, en mettant en place une activité HIMO d'un montant équivalent cela permettra de donner du travail à un maximum de gens tout en complêtant le budget avec le matériel lourd (tractopelle, rouleau, camion) indispensable et en achetant du ciment et autres matériaux nécessaires.
- Sur Jean Rabel, on accompagnera le plan d'aménagement de la ville de Jean Rabel en réalisant des travaux d'aménagement des ravines surplombant la ville.
- Enfin nous réfléchissons à l'accompagnement des travaux de semis pour permettre aux paysans d'acheter les semences nécessaires à l'emblavement des parcelles (semences dont les stock ont sigulièrement fondus avec l'arrivée de 2 à 3 réfugiés par famille)
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