Intéressons nous à l'électricité.
Comme vous pouvez le constater les 60% de la population qui vivent en dehors des réseaux dans les mornes ne sont pas près d'avoir de la lumière chez eux.
Grace à ce super plan on va augmenter l'effet de vortex autour des 5 ou 6 grandes villes.
Dans les autres on installera des génératrices de 300 KVA.
Un réseau hyper couteux
et ça marchera 6 mois...
Le solaire l'éolien et le micro-hydraulique, ben visiblement ils ne connaissent pas ces mots la.
MERDE. (excusez moi ça m'a échappé, mais je suis un peu énervé)
Plan d’action pour le relèvement et le développement national d’Haïti
4.2.4 L’accès à l’électricité
L’accès à l’électricité constitue une contrainte majeure pour le développement économique et la qualité
de vie des citoyens. Des progrès importants ont été réalisés au cours des quatre dernières années,
principalement pour desservir Port-au-Prince.
À la suite du tremblement de terre du 12 janvier dernier, les capacités de production, de transport et
de distribution d’énergie électrique existantes ont elle-même été fortement diminuées dans les zones
sinistrées, y accroissant un besoin déjà grand. Les travaux de réhabilitation des infrastructures de
production, de transport et de distribution d’énergie électrique ont rapidement été lancés à la suite du
séisme de sorte que plusieurs zones sinistrées ont déjà été réalimentées. La priorité dans le temps est de
remettre en état les centrales affectées et de réparer le réseau de transport et de distribution.
28
Au-delà de cette récupération, le développement du pays exige que l’accès à l’électricité soit généralisé
dans les pôles régionaux pour desservir la population croissante et pour répondre aux besoins du
développement économique.
Des investissements conséquents seront nécessaires pour accroître la production d’électricité,
interconnecter le réseau national de transport et améliorer le réseau de distribution dans les chefs-lieux
de département et dans les zones industrielles et touristiques.
La réhabilitation et le développement de la capacité de production devront se faire sur plusieurs fronts.
Parmi les besoins et projets qui sont déjà identifiés, on trouve : la réhabilitation de la centrale de Péligre,
la construction du barrage hydroélectrique Artibonite C-4 et la réhabilitation des centrales de Sault
Mathurin et de Caracol Nord.
Des centrales thermiques devront être construites et mises en opération dans les zones où
l’hydroélectricité n’est pas disponible et aux besoins suscités par les activités économiques notamment
dans les zones franches et les pôles de développement).
L’accroissement de la capacité et de l’efficacité du transport de l’énergie repose principalement sur la
réhabilitation de réseaux existants endommagés durant le séisme et sur le développement d’un réseau
national de transport d’énergie. La réhabilitation du réseau devra accorder la priorité aux zones sinistrées
de la région de Port-au-Prince, de l’axe Léogâne–Petit Goâve et du département du Sud alors que son
développement devra être orienté de manière à favoriser l’alimentation des zones de croissance actuelles
et potentielles du pays. Dans la zone de Port-au-Prince, la construction de la sous-station de Tabare
constitue un équipement incontournable dans la stratégie d’accroissement de la capacité de transport
d’énergie.
La réhabilitation des réseaux de distribution d’énergie électrique situés dans les principales zones
affectées par le séisme doit être poursuivie à court terme. Toutefois, afin de contribuer à la relance de
l’activité économique en région, au développement d’économies régionales et locales et à la création
d’emplois partout sur le territoire, il faudra développer les différents réseaux locaux de distribution
d’énergie électrique pour alimenter des secteurs porteurs et des secteurs où des niveaux de rentabilité de
la clientèle sont favorables et pour satisfaire des besoins de base de la population.
Un effort significatif devra être aussi apporté à la gestion adéquate du réseau de distribution. Le
phénomène des branchements illégaux devra être contenu et réduit à son minimum et la maintenance des
réseaux devra être adéquate afin de réduire les pertes techniques.
L’augmentation de la capacité de production et une certaine amélioration du transport et de la
distribution ont cependant eu des répercutions importantes sur le budget national qui doit prendre
en charge une part importante des coûts du pétrole nécessaire à la production de l’énergie. Il est
impératif de revoir les coûts de production de l’électricité pour l’équilibrer avec la capacité de payer des
consommateurs industriels, commerciaux et touristiques ainsi que pour la consommation individuelle.
Ici aussi, les partenariats publics-privés et le recours à la formule B.O.T. devront être utilisés pour fournir
une part importante des investissements requis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire